Plonger pour aider les autres

C.-B.

2024-04-15 09:00 HAP

Photo de Mandy-Rae alors qu’elle remporte un titre de plongée en apnée.

Détentrice de sept records mondiaux et de 13 records nationaux canadiens, Mandy-Rae est une apnéiste de grand talent depuis 2000. Elle était recherchée par l’industrie du cinéma et du divertissement en tant que formatrice talentueuse de talents à l’écran.

Athlète très motivée et déterminée, dotée d’un grand sens de l’humour, elle a également remporté deux titres en première place au sein d’Équipe Canada aux Championnats du monde AIDA.

Elle a été directrice du cours de l’Association professionnelle des instructeurs de plongée (PADI), le niveau le plus élevé en plongée récréative. L’ancienne nageuse de compétition synchronisée est également fière d’être membre du Temple de la renommée des plongeuses féminines.

Mandy-Rae faisait partie de l’équipe qui a contribué à exposer le massacre de dauphins au Japon dans le documentaire The Cove (La baie de la honte), qui a remporté un Oscar en 2010, et elle a été une sirène dans le film The Mermaid Chair (La Légende de Sérenna).

Elle et son entreprise ont formé les acteurs Tom Cruise et Rebecca Ferguson pour leur scène du long métrage Mission : Impossible–Rogue Nation (2015) se déroulant sous l’eau ainsi que l’actrice Margot Robbie et sa doublure pour leurs scènes en plongée dans Suicide Squad (L’Escadron suicide) (2016), ce qui leur a permis de retenir leur souffle pendant plus de cinq minutes, et ont entraîné des acteurs sur le plateau d’Avatar 2 (2020) de James Cameron. Elle a participé directement à l’entraînement des membres des opérations spéciales, des athlètes olympiques canadiens et des athlètes de RedBull.

Juste avant la pandémie de 2019, elle a vendu son entreprise, Performance Freediving International (PFI), reconnue à l’échelle internationale, qui est le chef de file mondial de la formation en plongée en apnée.

Mandy-Rae a toujours voulu être répartitrice de police au 9-1-1 et, pendant la pandémie de COVID-19, elle a vu une offre d’emploi demandant aux gens de poser leur candidature.

Photo de Mandy-Rae faisant de la plongée en apnée avec une baleine

« J’ai toujours pensé que ce serait un travail intéressant – aider le public qui se trouve dans des situations difficiles et que ce serait une profession très difficile à exercer », confie Mandy-Rae. « Enfin, j’en étais à un point de ma carrière où je pouvais devenir répartitrice ».

Elle a commencé sa formation pour devenir répartitrice en 2021 au Centre de répartition de la police 9 1 1 de Courtenay.

« Je n’ai jamais été intéressée par un travail de bureau où on fait la même chose tous les jours, explique Mandy-Rae. Avec la répartition, chaque appel est différent. Le rythme est rapide et il y a tellement d’information à savoir que vous apprenez toujours quelque chose qui va vous mettre au défi. »

Mandy-Rae parle de l’environnement tissé serré du Centre de répartition de la police 9-1-1.
« J’aime vraiment me rendre au travail. C’est comme une deuxième famille, lance Mandy-Rae. Tout le monde a le même sens de l’humour. »

Photo de Mandy-Rae faisant de la plongée en apnée

« La répartition, c’est beaucoup plus que de simplement répondre aux appels 9-1-1, explique Mandy-Rae. Non seulement vous prenez des appels, mais vous apprenez aussi à contrôler la conversation afin d’obtenir les réponses dont vous avez besoin pour envoyer la police sur place et les aider. Vous devez obtenir ces réponses le plus rapidement possible tout en faisant preuve de compassion et en leur faisant savoir que la police est en route. »

La répartition de la police consiste également à s’occuper des agents de police et à les diriger sur les lieux. Les gens qui téléphonent au 9-1-1 sont souvent surpris du nombre de questions qu’un répartiteur leur posera. Les répartiteurs veillent à ce que les policiers aient toute l’information dont ils ont besoin pour intervenir en toute sécurité.

« Lorsque j’ai commencé mon travail, je n’avais aucune idée de l’ampleur du rôle que le répartiteur joue dans la sécurité publique, ajoute Mandy-Rae. Il vous incombe de vous assurer que les agents sont en sécurité et de leur donner toutes les ressources dont ils ont besoin. »

Les répartiteurs sont formés pour fouiller plusieurs bases de données et aviser l’agent de tout danger ou indicateur. Par exemple, lorsqu’un agent intercepte un véhicule, le répartiteur cherche le nom du propriétaire inscrit et son numéro de permis de conduire avant même que les policiers parlent au conducteur.

« L’agent doit déterminer s’il y a un danger potentiel, ajoute-t-elle. Ils doivent savoir si des armes à feu ont été enregistrées ou s’il y a des antécédents de violence ou de maladie mentale. Toutes ces réponses doivent être fournies en une fraction de seconde. »

Les gens qui travaillent au Centre de répartition de la police 9-1-1 savent à quel point certains appels peuvent être difficiles et ils s’entraident.

« J’ai eu un appel où quelqu’un avait été poignardé, se souvient Mandy-Rae. Tout le centre de répartition se réunit lorsque quelque chose d’important s’est produit et que vous avez besoin de toutes ces ressources immédiatement. Les policiers arrivent sur les lieux et appellent le répartiteur du service 9-1-1 pour demander diverses ressources. Pendant que vous traitez avec un agent, vous pouvez vous tourner vers un autre répartiteur et lui demander d’appeler les Services de santé d’urgence et demander à un autre de chercher les tatouages. Les répartiteurs n’ont qu’à intervenir. »

La répartition peut aussi être très gratifiante. Vous aidez à trouver la voiture d’une personne ou ses biens volés, ou vous aidez l’agent à attraper le méchant.

Photo de Mandy-Rae à centre de répartition de la police au service 9-1-1

« Même si vous ne voyez pas les gens à qui vous parlez, vous faites une différence en les écoutant, ajoute-t-elle.Vous savez que vous avez aidé quelqu’un. Vous êtes heureux que les agents soient arrivés à temps pour aider la personne. Il y a des moments comme celui-là qui vous font vraiment sentir bien à propos de ce que vous faites. »

La plupart des répartiteurs travaillent des quarts de 12 heures, quatre jours d’affilée. Mandy-Rae a une fille de 13 ans et trouve que le travail par quarts est plus facile qu’un travail du lundi au vendredi.

« J’adore le travail par quart! Vous travaillez fort pendant quatre jours, mais vous avez quatre jours de congé, explique Mandy-Rae. Je peux faire du camping avec ma fille pendant trois jours, pas seulement deux. Et il n’est pas nécessaire que ce soit une fin de semaine. Nous pouvons y aller pendant la semaine. J’ai un bon équilibre travail-vie personnelle.

Lorsque Mandy-Rae revient d’un quart de jour, sa fille prépare son souper. Pendant les quarts de nuit, elle prépare le petit déjeuner pour sa fille et l’emmène à l’école.

« Ma fille avait l’habitude de se vanter de mes records du monde. Maintenant, elle se vante de ce que je fais maintenant – que je fais quelque chose qui fait une différence – qui en vaut la peine et qui est significatif », dit la mère, très fière.

L’an dernier, la sœur de Mandy-Rae a commencé sa formation et est maintenant répartitrice de la GRC à Edmonton.

Mandy-Rae est responsable du recrutement de stagiaires pour le centre de répartition de la police 9-1-1 à Courtenay. Mandy-Rae anime des séances d’information hebdomadaires et explique le processus de demande et les raisons pour lesquelles elle aime ce qu’elle fait.

Si vous cherchez une carrière où chaque jour et chaque quart de travail est différent, vous aimez communiquer avec des gens de tous les horizons pour les aider à traverser des situations difficiles : ce pourrait être le travail pour vous.

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Services de communication de la GRC en C.-B.
778-290-2929

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